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Charousse vivante!
Préservons la nature

Le 7 juillet 2024, de 10h à 18h  au col de la Charousse

Une journée de convivialité, d’échanges,
d’information, de réflexion
autour du site naturel menacé par le projet éolien de Vanosc

Nos arguments
en détails
Consultez les interventions
(Clic pour les télécharger)

Ce fut une bien belle journée !

Environ 250 personnes sont passées et ont pu participer aux activités que nous avions organisées. L’ambiance était remarquablement fluide et détendue, avec beaucoup d’échanges informels

Deux balades avec Auguste Mathevet et Philippe Serres ont permis à une trentaine de personnes de parcourir le site du projet éolien de Vanosc. Une quinzaine d'autres, autour d'Anne-Marie Besson et de Mariette Vergnes, ont pu découvrir les espèces végétales précieuses que ce projet met en danger, tout en se régalant de contes sur le thème de la forêt et des arbres. Dans un esprit un peu différent, Delphine Ortiz a proposé à une douzaine de participants une promenade silencieuse et méditative dans le calme de la forêt.

Nous avons développé les arguments qui justifient notre opposition à ce projet, et plus largement à l’éolien en forêt, à travers plusieurs conférences qui ont réuni chacune une trentaine d’auditeurs : nous avons pu présenter en détails le projet de Vanosc (Patricia Mercader), puis les caractéristiques désastreuses de l’éolien, développées par Jean-Marc Serve :

  • Une imposture sur le plan de l’efficacité énergétique et de la nécessité de décarboner notre énergie,

  • Un impact particulièrement négatif des infrasons produits par les éoliennes sur les humains,

  • Une énergie qui ne sert que des intérêts privés.

Le maire de Vanosc, Dominique Mazingarbe, a expliqué la position de la municipalité contre ce projet. Henri Delolme et Céline Cartellier ont pu témoigner de l’expérience de deux associations voisines et alliées, Protégeons Taillard et Les sources de Taillard, et Daniel Steinbach, à partir de son expérience à Éole07 et à Vent de Colère, a pu mettre en évidence l’emprise de l’éolien dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Enfin, Louis Granier, pour la Ligue de Protection des Oiseaux, a fait découvrir à l’assistance le petit peuple de la forêt, ce petit peuple chez qui nous nous invitons avec tant de sans-gêne souvent.

Les intermèdes musicaux proposés par Les Zibrunes et Ladieloop ont ponctué la journée avec talent et enthousiasme, et l’espace d’activité proposé par Les Accro-branchés a recueilli tous les suffrages des petits et des grands. Plusieurs artisans ont pu proposer leurs créations.

Nos arguments en bref
Pour plus de détails, voir les interventions

Tout ça pour ça ! Une production énergétique médiocre, absolument pas à la hauteur des destructions qu’entraîne la transformation de la nature en une zone industrielle géante, et des risques que les éoliennes font courir aux humains et à la biodiversité.

 

  • Production d’énergie intermittente, qui doit être complétée par une autre (souvent charbon ou gaz, ou bien nucléaire)

  • Une énergie ne se substitue jamais à une autre, la transition énergétique n’existe pas

  • Destruction du paysage,

  • Mise en danger de la ressource en eau

  • Risque d’incendie

  • Nuisances sonores

  • Production d’infrasons inaudibles mais dangereux pour la santé humaine et animale

  • Ces infrasons ne sont ni analysés, ni mesurés

  • Valeur de l’immobilier : -30% minimum

  • Tourisme vert en danger

  • Biodiversité en danger dès la construction (énorme chantier)

  • À Vanosc : quatre demandes de dérogation pour destruction d’espèces végétales protégées (mousses) et perturbation d’espèces animales protégées (chouette de Tengmalm, Chevêchette d’Europe, Pic noir, Pic épeiche, et une dizaine d’espèces de chauves-souris), avec des mesures de compensation absolument inefficaces . À noter que les chauves-souris sont essentielles pour la survie de la forêt, car elles sont les principaux prédateurs des scolytes et hannetons.

  • Qui démantèlera les éoliennes ? le plus probable est qu’elles ne le seront pas, et que resteront sur place, comme aux USA ou en Allemagne, des hectares de friches industrielles

  • Des projets qui ne servent que des intérêts privés

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